TEMOIGNAGES CHRETIENS CATHOLIQUES
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Le Père Steven Scheier nous parle de son Jugement devant Dieu - Il était condamné à aller en enfer !

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Message par Admin Dim 1 Avr - 20:15

Le Père Steven Scheier nous parle de son Jugement devant Dieu

Par le Père Steven Scheier, le 17 décembre 2015


Mon nom est Père Steven Scheier. Je suis né le 3 mai 1947, ordonné prêtre le 26 mai 1973 au Kansas (Etats-Unis d'Amérique) dans le diocèse catholique de Wichita.
Le 18 octobre, 1985 sera une date dont je me rappellerai jusqu'à mon dernier souffle. En ce temps, j'étais prêtre diocésain dans le Diocèse de Wichita et j'étais placé dans un petit village au sud-est du Kansas du nom de Fredonia. J'étais curé d'une paroisse nommée Sacré-Coeur. En ce jour particulier, j'ai décidé d'aller à Wichita, Kansas, environ à 140 km pour obtenir des conseils d'un de mes frères prêtre au sujet d'un problème paroissial. Je me rappelle que ma visite à Wichita était une première lors de mon séjour à Fredonia.
L'Accident
Il me fallait voyager vers Wichita par la route 96. Cette route particulière n'avait pas de voie en bordure, et passait à travers les Côtes « Flint ». Les gros camions et les semi-remorques y circulaient et c'était très dangereux. Je me rappelle revenir de Wichita tard dans l'après-midi et c'est la dernière chose dont je me souviens. J'ai subi une collision frontale avec un camion de Hutchinson, Kansas. Il y avait trois personnes dans ce véhicule, personne n'est mort dans cet accident, Dieu merci ! J'ai été projeté de mon véhicule (je ne portais pas ma ceinture de sécurité en ce temps-là) et j’ai été projeté hors de ma voiture. J'ai souffert d'une commotion cérébrale majeure et le cuir chevelu du côté droit de ma tête fut déchiré de mon crâne. C'est tout ce dont je me rappelle.
On ne s’attendait pas à ce que je survive
Derrière moi, alors que je roulais sur la route se trouvait une infirmière « garde-malade » Mennonite de Frontenac, Kansas, qui s'est arrêtée et est demeurée près de moi jusqu'à ce que l'ambulance arrive pour me prendre. C'est à cause de son expertise qu'ils ont découvert que j'avais le cou fracturé. Elle a renseigné les chauffeurs de l'ambulance lorsqu'ils sont arrivés pour me soigner. Si on avait bougé ma tête dans quelque direction sur le lieu de l'accident, je serais mort d'asphyxie. J'ai appris par la suite que j'avais subi une fracture à la vertèbre C-2 de mon cou que l'on réfère comme étant le « cou du pendu », car c'est la fracture occasionnée par la pendaison d'une personne. On m'a transporté par ambulance au village suivant nommé Eureka, qui a un petit hôpital. Le docteur en chef a recousu le cuir chevelu sur mon crâne et, considérant qu'il ne pouvait rien faire de plus pour moi, a appelé l’hélicoptère Lifewatch de l'Hôpital Wesley à Wichita, Kansas pour venir me prendre.

Alors que l'hélicoptère quittait le terrain à Eureka, le médecin a dit à sa sœur, qui était garde-malade, qu'il ne s'attendait pas à ce que je survive pendant mon voyage entre Eureka et Wichita, qui n'était pas tellement loin. Lors de l'arrivée à Wichita, l'hélicoptère a atterri sur l'Hôpital Wesley, un hôpital Méthodiste et on m'a envoyé vers le Centre de Trauma. On m'a traité sur les lieux et on m'a ensuite admis à l'hôpital principal au Centre des Soins Intensifs. Il était situé assez près de ma maison maternelle à Wichita, et ma mère, qui vivait toujours à cette époque, est venue à l'hôpital ce soir-là et est restée avec moi. On m'a remis à un neuro-chirurgien qui travaillait à l'hôpital et qui avait son bureau à Wichita. Il m'a traité selon ce dont je souffrais. Je n'ai pas eu besoin de chirurgie.

On m'a mis en traction et on m'a équipé d’un casque. Le terme technique pour cet appareil orthétique est un orthèse thoracique cervicale. Cet appareil orthétique est utilisé pour traiter les blessures au cou. Le casque était fixé autour de ma tête par quatre vis, deux à l'avant et deux à l'arrière, vissés dans mon crâne, de sorte que je ne pouvais pas fléchir ma tête de quelque façon que ce soit. J'ai porté ces appareils pendant presque huit mois. Je me rappelle qu'à un moment donné, pendant les heures de visite à l'hôpital, une vis s'est détachée de ma tête. Je n'avais jamais ressenti une telle douleur auparavant. Apparemment, de pair avec cet appareil orthétique, on m'a aussi mis en traction pour que les os des vertèbres puissent être alignés et pour leur guérison. Je ne me rappelle aucunement de cette procédure ! Les médecins m'ont dit que puisque j'avais survécu à cet accident, ils s'attendaient à ce que je sois obligé de rester couché sur le dos pour le reste de ma vie, et complètement paralysé à partir du cou. Dieu avait cependant d'autres plans!
Les prières des fidèles
Le soir de l'accident, un de mes paroissiens du Sacré-Coeur à Fredonia a téléphoné à l'hôpital pour demander à une garde-malade l'état de ma santé. La garde malade de service ce soir-là a dit que les médecins me donnaient une chance de survie de 15%. C'était très sérieux! J'ai entendu dire par la suite que le soir de l'accident, les portes de mon église, le « Sacré-Cœur », furent ouvertes pour que les gens puissent venir prier pour moi. Le ministre de l'Assemblée m'a dit plus tard qu'il avait passé la nuit entière à prier pour moi. On m’avait aussi recommandé aux prières des Ménonites. J'avais donc beaucoup d'appui de prières. J'ai ensuite entendu dire que ma paroisse priait le chapelet deux fois par jour à mon intention : une fois le matin et une fois le soir.
Ma convalescence
Vers la fin de mon séjour à l'hôpital, mon neuro-chirurgien m'a remis au psychologue de clinique pour un traitement appelé « Syndrome Cervical Post-traumatique ». Cette thérapie fut bien nécessaire. Je ne pouvais supporter que très peu de traumatisme émotionnel et très peu de bruit. On m'a relâché de l'hôpital le 2 décembre 1985 et je suis allé chez moi pour reprendre des forces, du mieux que je le puisse, avec ma mère et mon jeune frère qui ne demeurait pas loin de Wichita. Un de mes autres frères était en congé de la Marine, et était au foyer nuit et jour – à mon service. Mon médecin m'a fait savoir que je guérissais à merveille de ma blessure et dans son rapport, il ne pouvait pas se servir du mot « miracle » mais quiconque lirait mon rapport pourrait en venir personnellement à cette conclusion.

Mon évêque, qui était du Diocèse de Wichita, a gardé ma paroisse de Fredonia sans curé permanent. Un prêtre fut envoyé à ma paroisse pour les liturgies de fin de semaine et à Neodesha jusqu'à mon rétablissement complet. Je suis retourné à la paroisse de Fredonia en mai 1986. Je me rappelle avoir dû acheter une autre voiture et avoir ensuite fait route sur le même chemin quand je suis retourné à ma paroisse. Je suis content de l'avoir fait, mais je me rappelle que ce fut une expérience difficile. J'étais retourné à ma paroisse en avril précédent la même année pour une première Communion. Un autre prêtre du Diocèse m'y avait conduit en cette fin de semaine afin que je sois présent pour cet évènement spécial.

On m'a bien traité lors de mon retour à la paroisse du Sacré-Coeur et à Fredonia. Mes paroissiens furent pressés de partager avec moi leurs soucis et leurs prières pour ma récupération et mon retour. Les gens de Fredonia, Kansas, et spécialement la Paroisse Sacré-Coeur, ont la crainte de Dieu. Ce sont des Catholiques qui prennent leur religion au sérieux. Lors de mon retour, il fut remarquable qu'ils exigeaient moins de moi à cause de mon état de santé. J’ai particulièrement apprécié ceci et cela a fait une grande différence dans mon rendement dans ma paroisse et à Neodesha, à la Paroisse Saint Ignace.

Une intervention céleste
Un jour, après mon retour à la paroisse, je célébrais la Messe matinale comme d'habitude lorsque quelque chose d'extrêmement surnaturel s'est produit. J'allais lire l'Évangile du jour, un Évangile que l'on a entendu maintes fois au travers des années. C'est à partir de l'Évangile de Saint Luc, pour être précis, c'était Luc 13 : 6-9 « Luc 13, 6 Il disait encore la parabole que voici: "Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des fruits et n'en trouva pas. Luc 13, 7 Il dit alors au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher des fruits sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le; pourquoi donc use-t-il la terre pour rien? Luc 13, 8 L'autre lui répondit: Maître, laisse-le cette année encore, le temps que je creuse tout autour et que je mette du fumier. Luc 13, 9 Peut-être donnera-t-il des fruits à l'avenir... Sinon tu le couperas."
Lorsque j'ai lu ce passage de l'Écriture, c'était comme si je me souvenais d’une conversation. De plus, la page elle-même, du Lectionnaire, devint lumineuse, s’est agrandie et s’est détachée du Lectionnaire et vint vers moi. Il fallait que je finisse la messe aussi normalement que je le pouvais et lorsque j'eu terminé, je suis allé au presbytère et je me suis assis sur ma chaise longue avec quatre tasses de café. J’ai tenté de comprendre ce qui m'était arrivé et pourquoi cet évangile m'avait rappelé des souvenirs et surtout lesquels et concernant quels évènements ? Très rapidement, je me suis souvenu de tout. C’était effrayant, car tout ce que j’avais éprouvé à ce moment-là réapparut.
Mon jugement particulier
Ce qui suit sembla se produire immédiatement après l'accident. Mon âme s’est présentée devant le Trône du Jugement de Dieu ! Jésus Christ était le Juge. Je ne L'ai pas vu, je L'ai seulement entendu. Ce qui suit fut instantané selon « notre temps terrestre ». Il m’a montré toute ma vie terrestre et j’ai été accusé de péchés d’action, d’omission que je n’avais pas confessés ; par conséquent non repentis et non pardonnés. A chaque accusation, j’ai répondu : « Oui, Seigneur ».

J'avais déjà prévu que lorsque ceci se produirait, j'aurais toutes sortes d'excuses à dire au Seigneur. Par exemple, « Eh bien, Seigneur, tu sais, c'était une femme de caractère, et il était très facile de perdre patience avec elle à chaque fois ! » Eh bien, lorsque vous parlez à la Vérité en personne, Dieu, vous n'avez aucune excuse ; alors tout ce que vous dites en face de Lui est « Oui, Seigneur! »
Le Christ à la Vierge Marie : "Mère, il est tien"
Le Christ est arrivé à la fin de mon jugement particulier et m'a dit : « Mon jugement sur ton âme : c’est l'enfer ! » De nouveau, j'ai dit : « Oui, Seigneur, je le sais! » C'était la seule conclusion logique à laquelle Il pouvait en venir. Ce n'était pas un choc pour moi ! C'était comme s'Il respectait mon choix, ma propre décision. Ensuite j'entendis la voix d'une femme, « Fils, est-ce que Tu voudrais bien épargner sa vie et son âme immortelle ? » Le Seigneur a dit : « Mère, il a été prêtre pendant douze ans pour lui-même et non pour Moi ; En conséquence, qu’il récolte ce qu’il mérite !

Elle a répondu « Mais, Fils, si nous lui donnions des grâces spéciales et de la force et ensuite nous verrions s'il en porte fruit. Sinon, que Ta volonté soit faite ! » Il y eu une courte pause et je L'ai entendu dire, « Mère, il est tien! » Alors j'ai su qu'Elle m'avait sauvé et je suis certain que le lieu où j'aurai dû aller est le seul endroit où je ne souhaiterai jamais mettre les pieds : l’enfer.

Je peux vous dire que tout ceci est bien réel. Cette expérience était aussi réelle que lorsque je vous parle maintenant.

Il a eu mon attention

Plusieurs personnes me diront : « Mais Père, vous avez dû avoir une dévotion spéciale envers la Sainte Mère avant que ceci ne se produise. On comprend pourquoi elle a intercédé pour vous! » À ceci, je dois répondre par la négative ! C'est une condamnation contre moi en tant que prêtre, mais je dois avouer qu’en ce qui concerne ma croyance envers les anges, les saints, et la Sainte Mère de Dieu, j’y croyais, mais avec ma tête et non avec le cœur. Pour moi, les anges et les saints étaient des amis imaginaires. J'y croyais, mais ils n'étaient pas réels pour moi. J'ai découvert, grâce à cet accident, combien ils sont vraiment réels! Il m'a fallu cet accident pour me centrer sur le Seigneur ! Il faut se rappeler le jour où le Seigneur est mort sur le Calvaire. Marie, Sa Mère et le disciple qu'Il aimait, Jean, étaient au pied de la croix lorsque Jésus les a regardés avec amour et a dit : « Femme, voici ton fils! Fils, voilà ta Mère! » C'est à ce moment précis que Jésus nous a tous donné à Sa Mère, Ses fils et filles, pour qu’elle s’occupe de nous et nous aime comme Ses propres enfants. Elle prend son rôle de Mère très au sérieux ! Elle veut venir à l'aide de chacun de ses enfants et intercède pour eux comme elle a intercédé pour moi ; je ne suis pas mieux que les autres ! Depuis cet accident, j'ai appris une vérité très importante concernant la Sainte Vierge Marie et le Père, le Fils et le Saint-Esprit : Ce que la Sainte Mère de Dieu veut, Dieu – Père, Fils, ou Saint-Esprit – ne peut pas le lui refuser.

L'enfer est réel

Un autre fait que j'ai appris depuis cet accident est que j'ai été sauvé de la mort physique et spirituelle pour deux raisons. La première : l'enfer est bien réel ; et la deuxième : Beaucoup de prêtres sont passibles de l'enfer ! De nos jours, beaucoup de personnes tendent à rejeter le fait que Dieu est Justice. Ils pensent à tort que Dieu n’est qu’amour et qu'Il ne punira personne pour l'éternité. Ceci est faux ! Nous devons tous observer les Commandements de Dieu et faire usage du Sacrement de la Réconciliation pour le pardon de nos péchés. Si nous pensons que nous ne péchons pas, alors peut-être que nous devrions faire un examen minutieux et complet de notre conscience.

Une des vérités que j'ai apprise lors de mon expérience surnaturelle est que Dieu n'envoie personne au Ciel ou en Enfer, c’est nous même qui prenons cette décision. Il ne fait qu'honorer et confirmer notre propre choix en le respectant fidèlement.
On doit reconnaître que ce n’est pas parce qu'un prêtre porte un col romain ou une étole, que son âme sera sauvée. Un prêtre est tout aussi responsable (et peut-être encore plus) que n'importe quel laïc de garder les Commandements de Dieu. Il a reçu l’ordination pour le salut des fidèles catholiques et pour Jésus-Christ. La Sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie, a dit maintes fois que nous devons prier pour les prêtres et ne pas les critiquer. Maintenant, plus que jamais, en la période que l'on vit, il est facile de critiquer un prêtre ou un évêque que nous croyons ne pas être fidèle au magistère de l’Eglise Catholique. ! Il faut se rappeler que la Sainte Vierge Marie nous envoie tous en mission !
L'expérience m'a changé
On m'a demandé plusieurs fois : "Comment cette expérience vous a t'elle changé ? Je ne peux pas répondre complètement à cette question. Je dois dire que pendant toutes ces années, j'étais prêtre pour moi-même, je ne me préoccupais que de moi-même. Je n'étais jamais réellement entré dans le véritable sacerdoce, en tant que tel ! Je n'étais pas très spirituel et ma vie de prière était pratiquement nulle. Plusieurs paroissiens et prêtres confrères croyaient le contraire. Je cachais bien mon jeu.
Pendant mon jugement, je fus bien surpris que Jésus n'ait jamais fait cas de ma popularité. Ce fut strictement entre Lui et moi, et Il me connaissait mieux que mille autres personnes. J'ai alors réalisé qu'il ne fallait plaire qu’à Lui seul et que mon goût de plaire aux autres était une perte de temps et d'énergie. Maintenant je tente d'être un meilleur prêtre que je ne l'étais auparavant. Je remercie le Seigneur et Sa Sainte Mère constamment de m'avoir donné une deuxième chance. J'essaie de me concentrer sur la seule chose qui compte et que j'avais presque perdu pour toute éternité – l'occasion d'aller au Ciel et d'être avec Dieu, les Anges et les Saints pour l'éternité!

A l’heure actuelle
Avant d’entreprendre quelques remarques, je voudrais bien préciser à ceux, pour qui s'applique ce qui va suivre, que je les aime en tant que frères prêtres et comme mes frères en Jésus Christ. Ce que je vais dire ne signifie pas que je n'ai jamais été coupable dans les domaines que je vais aborder. Cela indique plutôt des erreurs qui sont encore faites de nos jours dans l'Eglise Catholique par ses ministres et disciples. Aujourd'hui il y a un certain nombre de domaines dans lesquels je peux en toute honnêteté apporter mon expertise, ne serait-ce que parce que j’ai subi le jugement de Dieu Tout Puissant et que j’ai été épargné par Sa Divine Miséricorde.
Cette deuxième partie que vous allez lire est la plus importante de mon expérience que je dois adresser à toute l'Eglise catholique.
L'importance de la confession
Le premier domaine qui doit retenir notre attention partout dans le monde est la question de la confession. On n'a qu'à se rendre dans une paroisse en fin de semaine pour voir le déclin et l'écroulement de ce grand sacrement institué pas le Christ Lui-même. Jésus a institué ce sacrement lors de Sa première apparition à Ses Apôtres après Sa résurrection des morts. Les premiers mots qu'Il a dit lorsqu'il leur est apparu étaient : "La paix soit avec vous. Comme le Père M'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie". Et quand Il eut dit cela, Il souffla sur eux et poursuivit : "Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés seront pardonnés, et ceux à qui vous les retiendrez seront retenus" (Jean 20,21-22). Voilà l'importance de la confession et la raison pour laquelle les prêtres sont ceux qui détiennent ce pouvoir de pardonner ou de refuser l'absolution.
Alors, quel est le problème? Le problème est qu'il y a de moins en moins de gens qui ressentent de la culpabilité pour les péchés commis et par conséquent, pensent qu'ils n'ont pas péché. Si quelqu'un ne se sent pas coupable, alors il n'a pas besoin de se confesser.
Donc, d'où notre société a-t-elle reçu cette notion? Je reproche à un grand nombre de psychologues et de psychiatres de dire à leurs patients (et même publiquement) qu'il n'ont pas besoin de se sentir coupables sur ceci ou cela, mais qu'ils doivent blâmer leurs parents qui les ont élevés comme ils l'ont fait, ou blâmer l'environnement qui contribue au problème auquel ils doivent faire face. – Leur tâche ou la solution est d'enlever complètement la culpabilité d'une personne. C'est un des plus grands phénomènes qui a contribué à la baisse des confessions de nos jours.
Une autre raison de ce déclin est le fait que « certains » prêtres, se croyant bien intentionnés, conseillent au pénitent qu'il n'a pas besoin d'aller souvent à la confession et ensuite, lorsque le pénitent se confesse d’un péché ou de plusieurs, certains confesseurs s'empressent de dire au pénitent que telle et telle chose n'est pas un péché mais plutôt le résultat de tension, d'anxiété ou de fatigue. Par conséquent, le pénitent ressent que la plupart de ses péchés ou tous ses péchés n’en sont pas vraiment, mais qu’il s’agit simplement de faiblesse humaine qui serait soi-disant dû à une anomalie ou à un phénomène physique.
(Note spéciale Editeur : Certains prêtres disent aux personnes mariées uniquement civilement ou encore aux personnes vivant en concubinage (ou pacsées) ou encore divorcées et remariées civilement qu'elles peuvent communier alors qu’elles vivent en état de péché mortel. En cela, ces prêtres devront répondre devant le Trône du jugement de Dieu, de la perte de ces âmes. (1) Epitre de Saint Paul aux Corinthiens I,11. 20-32 : « …C’est pourquoi, quiconque mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’alors seulement il mange de ce pain et boive à cette coupe ; car quiconque mange et boit indignement, mange et boit sa propre condamnation (…) » Le prêtre aurait dû leur parler du repentir et de la confession nécessaire avant de pouvoir prendre la sainte Communion. Le prêtre aurait du leur expliquer que Dieu ne permet les rapports sexuels entre hommes et femmes, seulement s'ils sont mariés à l'Eglise et qu’ils ne peuvent communier tant qu'ils ne s'engagent pas à une continence complète. On parle aujourd'hui de la communion au cas par cas pour les personnes en situation d'irrégularité (Amoris Laetitia) et c'est pourquoi tant d'âmes et de prêtres qui acceptent de donner les sacrements au cas par cas aux personnes en situation d’irrégularité vont perdre leur âme. Personne n'a le droit d'ajouter ou de retrancher un seul mot à la Parole de Dieu. Un adultère est un péché mortel et le restera toujours. Dieu ne change pas Sa Loi. Certains prêtres n'avertissent même pas ceux qui prennent des moyens de contraception alors que c'est un péché mortel, même si certains, dans l’Eglise, disent que de nos jours ceci est permis. C'est faux ! D'autres prêtres, alors qu'ils connaissent le péché de certaines âmes leur donnent la Communion alors que ces âmes pratiquent le Nouvel Age, le Yoga, le Reiki ou appartiennent à des sectes telles que la Franc-Maçonnerie, la Rose-Croix ou autre ramification de la Bête. Dieu ne plaisante pas quand Il dit dans l'Evangile : "Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges." (MT 25.41) Ceci s'applique aux prêtres infidèles qui passeront l'Eternité loin de Lui. Dieu exige la fidélité envers Sa doctrine et malheureusement beaucoup de prêtres trahissent la doctrine et sont coupables de la perdition des âmes. Certains prêtres sont en enfer pour avoir eu des relations sexuelles avec des femmes sans repentir. D’autres y sont pour des péchés de masturbation qu’ils n’ont pas confessés, d'autres prêtres y sont à cause de l'homosexualité ou de la pédophilie. S'ils s'étaient confessés et repentis ils seraient peut-être au purgatoire, mais ils ne seraient pas dans les flammes éternelles de l’enfer où le diable et les démons les torturent pour toujours. Même si on en parle dans l'Eglise, Dieu n'admettra jamais le mariage d'un prêtre car le prêtre doit être à l'image du Christ et non à celle d'un homme marié. Il y aussi malheureusement des prêtres en enfer pour avoir accepté la franc-maçonnerie dans leur vie. S'ils s'étaient repentis et confessés, Dieu les aurait sauvés. Et nous savons aussi que des essais techniques ont eu lieu en Espagne pour la Messe unifiée Protestants-Catholiques : Une abomination pour Dieu qui n'acceptera jamais de telles messes. Nous sommes très près de l’accomplissement de la prophétie de Dan. 9, 26-27 : « Et après les soixante-deux semaines un messie supprimé, -et…ne sera pas à lui, – la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu’à la fin, la guerre et les désastres décrétés. Et il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine; et le temps d’une semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur. »). D’autre part, Dieu n’accepte pas les messes d’un prêtre qui fume ou se masturbe. Le prêtre doit garder les mains propres et doit observer le commandement « Tu ne tueras point » car le tabac donne le cancer et tue la personne qui fume. De plus l’argent dépensé en fumée est de l’argent volé aux pauvres et nécessiteux). L’impureté est ce qui mène le plus d’âmes en enfer.
La plupart des Catholiques n'ont pas le choix d'un confesseur. Certains vont dans des paroisses où le prêtre est davantage traditionnel quand il administre le sacrement de la pénitence. D'autres estiment qu'ils doivent accepter les limites de leur paroisse et bien qu'ils soient désespérément à la recherche de la paix de l'âme, ne veulent pas aller se faire confesser par un prêtre différent. Le résultat alors est que les gens ne ressentent plus le besoin d'aller se confesser ; et souvent ils estiment que leur confesseur n'est pas aussi compatissant et compréhensif que les prêtres doivent être.

Une des pires atrocités du sacerdoce aujourd'hui, et qui fait rage avec frénésie dans toutes les parties des Etats-Unis, est que certains prêtres donnent aux laïcs leur propre avis sur la doctrine en la changeant à leur guise. Quelquefois certains prêtres oublient qu'ils sont ordonnés comme représentants de l'Église, et donc, devraient prêcher ce que l'Église enseigne. Si un prêtre désire donner son opinion quant à la matière qui est définie strictement par le Magistère de l'Église, il devrait enlever son col romain et dire que ce qu’il dit est sa propre opinion en cette matière et non celle du Magistère. Ceci s'applique à la pratique de la confession et aussi à l’homélie. Les prêtres sont des ministres ordonnés de l'Église !

Pendant ces 25 dernières années, certains prêtres ont commis un grand péché. Ils ont omis de parler de l’enfer et de la damnation éternelle. Et comme ceci est vrai, les paroissiens ne ressentent plus le besoin de la confession. Certains prêtres disent : Nous n'avons pas voulu troubler nos paroissiens ! Nous ne voulons surtout pas troubler la conscience des riches paroissiens qui nous aident financièrement... ; par conséquent certains prêtres dans leurs sermons parlent de la paix, de l'amour et de la joie. Ainsi personne n’est troublé, et de cette manière le prêtre aura donné un "bon" sermon cette fin de semaine là ! Dans ce cas encore, s'il n'y a pas de culpabilité, il n'y a pas de péché ; alors pourquoi un paroissien irait-il se confesser ?

Certains prêtres veulent être "populaires" et appréciés. Ils souhaitent que les gens qui sortent de leur église se sentent bien et n’aient aucune forme culpabilité dans leur conscience. Certains prêtres souhaitent surtout que leurs paroissiens leur disent quand la messe est terminée : "Mon Père, vous avez donné un si beau sermon. Nous avons beaucoup aimé."
Qu'en est-il de notre prière ?
Qu'est-il arrivé à notre prière? Depuis Vatican II, qui a été très mal interprété, beaucoup de services para-liturgiques ont été rejetés des paroisses partout dans le monde – à la discrétion du curé! Ont disparu les veillées de prière telles que les neuvaines et les Heures Saintes, la Bénédiction et l'Adoration Perpétuelle du Saint Sacrement. C'est comme si on proclamait : « La Prière est inutile, formons plutôt une organisation qui va remédier à la situation! » « La prière était « nécessaire » dans le passé, mais pourquoi le serait-elle maintenant ? »
L'autre raison qui pourrait expliquer la disparition de la prière est que prier prend du temps, et le prêtre ne veut pas imposer cela à ses paroissiens. Les temps de prières du prêtre peuvent lui enlever de son temps libre, qu'il pourrait passer devant la télévision, ou en moments de détente avec des amis paroissiens ou d'autres amis prêtres. Beaucoup de prêtres trouvent des excuses, du genre : "Je suis fatigué, s'il vous plaît, ne demandez pas de faire plus". En conséquence, le curé a de plus en plus de temps pour ne faire absolument rien...
"L'Eglise doit se dépouiller"
Un autre domaine où l'on observe un déclin dans la spiritualité traditionnelle se trouve en ce qui se passe dans nos églises.

Sous le nom d'« oecuménisme » on a fait beaucoup pour nous dépouiller de notre foi Catholique et nous retire ce pour quoi on a été baptisé. Plusieurs églises n'ont maintenant plus d'agenouilloirs – des sièges de théâtre suffisent ! Parfois, il n'y a pas de Chemin de la Croix, pas de statues, pas de lampions ou de chandelles, pas d'images de Jésus, Marie ou un des saints, et pas de crucifix (il y a peut-être une croix mais le crucifix est enlevé). Aussi, le « fauteuil présidentiel » a remplacé le tabernacle au centre de l’Eglise. Le prêtre est le point de mire à la place du tabernacle qui contient selon ce que certains disent des « galettes de pain ». Le tabernacle est maintenant « de l'autre côté » ou, malheureusement, dans une autre salle de l'église, mais définitivement hors de vue! Les actions des « croyants » sont perpétrées en accord avec cette atmosphère, ou l’absence d’ambiance à l’intérieur de ces églises. Au lieu de fléchir le genou devant le Saint Sacrement, certains prêtres ou les paroissiens font une légère courbette. Les paroissiens ont été encouragés, et/ou même forcés, de demeurer debout pour la Consécration. S’agenouiller est vieux jeu, n'est-ce pas?
On pourrait parler aussi de la manière dont certains paroissiens se vêtissent quand ils viennent assister à la messe ; Certains sont habillés de façon très décontractée, si ce n'est presque débraillés !
On peut mentionner aussi que les paroisses ont des ministres laïcs qui ont été chargés de faire presque tout dans la paroisse, exception faite de dire la Messe, entendre les Confessions, marier et enterrer. Je connais une paroisse dans l'État de Washington où le curé a une laïque qui donne l'homélie aux Messes de fin de semaine 3 semaines sur 4.

Dans certaines paroisses, le curé sera assis dans le fauteuil au moment de la communion tandis qu'un ministre extraordinaire distribuera la Sainte Communion sous l'une des deux espèces. Ceci est interdit par Redemptionis Sacramentum ! Le prêtre ne fait pas son devoir pour lequel il a été ordonné !
Dans les années 1950, on disait qu'il n'y avait pas de meilleure fraternité qu'entre prêtres. A cette époque, c'était probablement vrai. Mais les choses ont changé depuis ces années là. Les prêtres ne sont maintenant plus aussi attentifs à leurs confrères. Dans un diocèse aux Etats-Unis, et je pense qu’il en est de même pour tous les diocèses à travers le monde, les prêtres peuvent voir leurs confrères de deux façons : si l'un d'eux fait un travail spirituel profond dans une paroisse, alors ils diront : "Mais qu'est ce qu'il essaie de prouver ? ou bien au contraire si un autre curé a commis certaines erreurs, alors ils diront : "Vous voyez, je vous l'avez dit. Mais qu'est ce que vous attendiez de quelqu'un comme ça ?". C’est si triste ! Où est le prêtre à qui l'on peut demander de l'aide ? Si l'on va à la rencontre d'un confrère pour obtenir de l'aide spirituellement ou matériellement, l'entrevue se transformera automatiquement à "prendre un verre" ou à "discuter de football". Après tout, quand les prêtres se réunissent, ils ne devraient pas s’entretenir du "travail", mais ils devraient profiter de leur sport préféré ou de leur dîner, et ne pas retourner cette situation en une séance de conseil. Mais, assez ironiquement, nous avons encore dans nos diocèses des prêtres qui sont désignés comme "prêtre d'un prêtre". Ceux-ci sont vus comme des exemples, chargés d'être une aide et une écoute pour leurs confrères. Normalement, nous devrions pouvoir aller rencontrer, si nécessaire, n'importe quel prêtre dès que nous avons des difficultés.
En ce qui concerne les cours de catéchisme, depuis le début des années 70, nos cours de religion catholique ont été pratiquement vidés du point de vue de la doctrine et du dogme catholique. J'ai vu des textes primaires dans lesquels il y a une image de Jésus souriant sur une page et ensuite sur l'autre page on peut lire : JÉSUS T'AIME! C'est ce que nos enfants ont étudié pendant toutes ces dernières années. On a omis d'apprendre les Commandements, les lois de l'Église, les péchés mortels et véniels et la différence entre les deux. On leur a refusé d'apprendre comment faire une bonne confession en examinant sa conscience. On leur a refusé d'apprendre en matière de foi la Présence Réelle de Jésus dans le Saint Sacrement. La manière ultra-décontractée des fidèles de recevoir la Sainte Communion a amplifié ce dilemme. Plusieurs parents ne se confessent pas, alors leurs enfants ne le font pas non plus. Et plusieurs parents ne conduisent plus leurs enfants à la confession ou aux cours de Catéchisme. Les parents, après tout, veulent que leurs enfants les aiment; par conséquent, ils ne leur demandent pas de faire ce qu'eux ne veulent pas faire!
La liste des monstruosités peut s’élargir, mais ceci donne au prêtre et à la personne laïque une idée de la direction dans laquelle l'Église se dirige à présent. Où cela nous conduira-t-il ? Je ne suis pas prophète, mais je sais que ce n'est certainement pas ce que le Seigneur veut pour Son Église. Est-il trop tard pour changer? Ce que Jésus nous dit et a toujours dit est qu'il n'est jamais trop tard pour changer. Il dit que nous devons bénéficier de Sa miséricorde alors que nous le pouvons, car lorsqu'Il viendra en tant que Juge, il sera trop tard pour obtenir Sa miséricorde! Il est patient, Il est miséricordieux et Il est Amour!

Père Steven Scheier

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